perpetuailes - Stéphanie MATHON

Photographie funéraire

* La photographie funéraire peut contribuer au processus de deuil.

 

Bien qu'il puisse sembler inhabituel, ce service peut être profondément réconfortant et symbolique et répondre à plusieurs besoins:

 

1. Perpétuer l’hommage

Les funérailles sont un moment bouleversant, où les émotions peuvent rendre difficile la pleine attention aux événements qui se déroulent. Cette journée, marquée par la rapidité et l’intensité du moment, ne permet pas toujours de prêter attention à tous les détails.

 

Les photos, dans ce contexte, permettent de capturer la présence des proches, les gestes symboliques, ainsi que les instants de partage et de recueillement. Elles offrent aussi un moyen de préserver des instants importants qui pourraient être effacés par la douleur, le stress ou simplement par le temps.

 

2. Partager l’événement avec les absents

Les photos offrent aux personnes dans l'incapacité d'assister aux funérailles, que ce soit en raison de leur éloignement géographique, de difficultés de mobilité ou de problèmes de santé, la possibilité de participer symboliquement à l'hommage.

 

Les enfants peuvent ne pas comprendre pleinement la portée de la perte ou être trop jeunes pour assister à la cérémonie. En transmettant ces photos, les parents les aident à comprendre et à accepter la perte, tout en leur transmettant les valeurs familiales et le souvenir du défunt. Ces images servent ainsi de lien intergénérationnel, préservant la mémoire de la famille.

3. Contribuer au processus de deuil

Lors de la perte d’un proche, il peut arriver que l’esprit refuse d’accepter pleinement la réalité de la disparition. Le chagrin peut être si intense que les souvenirs de la cérémonie semblent flous ou difficiles à évoquer. Les photos permettent, lorsque l’on est prêt, de revisiter ces instants marquants et de contribuer à l’acceptation progressive de la perte dans notre mémoire.

 

Les photos peuvent offrir aussi une forme de consolation en capturant l'amour et la solidarité partagés pendant cet événement difficile, contribuant ainsi à atténuer la solitude ressentie par ceux qui sont en deuil.

* La photographie de l'adieu doit être envisagée comme une démarche dont les effets se révéleront sur le moyen et le long terme.

 

Contrairement aux photos traditionnelles, les photographies funéraires s’inscrivent dans une temporalité différente. Elles ne sont pas destinées à être visionnées dans l’immédiat, ni même régulièrement, mais plutôt à être conservées comme un témoignage précieux. Il s’agit d’images que l’on découvrira plus tard, lorsque la peine sera apaisée, permettant ainsi de revisiter ces instants avec recul et sérénité.

 

Cette démarche peut susciter des réticences ou des interrogations, car la photographie de l'adieu sort de nos habitudes. Il est naturel de ressentir de la réserve, voire une certaine crainte face à une pratique qui immortalise la douleur de l’adieu. Pourtant, il est important de penser au-delà de l’émotion immédiate, et de voir dans ces images un patrimoine émotionnel qui se révèlera précieux à l’avenir. Elles permettront, avec le temps, de retrouver des visages aimés, des gestes de tendresse, des moments de solidarité et de soutien qui aident à traverser l’épreuve.

 

Ce n’est qu’avec le recul que l’apaisement survient et que ces souvenirs photographiques prennent alors toute leur valeur.

* La photographie funéraire, loin d’être une pratique récente, a des racines profondes dans l’histoire et les traditions de nombreuses cultures.

 

Nos ancêtres ont utilisé la photographie pour capturer le souvenir de leurs proches décédés. Les familles se faisaient parfois photographier aux côtés du défunt, dans un cadre intime et solennel.

 

Ce type de cliché, appelé « portrait post-mortem », répondait à un besoin émotionnel et symbolique : il s’agissait de figer la mémoire d’un être aimé, en capturant son image dans un état de paix et de sérénité.

Loin d’être perçue comme morbide, cette pratique était socialement acceptée et faisait partie intégrante du processus de deuil dans de nombreuses cultures. Dans d'autres sociétés, des rituels différents remplissent cette fonction de souvenir et de respect envers les défunts.

 

Avec le temps et l’évolution des mœurs, la photographie funéraire a perdu sa place, notamment en Occident, où la mort est souvent tenue à distance. La photographie de l'adieu nous rappelle que le rapport à la mort est en grande partie une question de culture. Elle nous invite à dépasser nos réticences et à voir, dans ces images, un moyen de mémoire, de transmission et d’apaisement, tout comme le faisaient nos ancêtres.

* Mon approche est non intrusive, afin de respecter l’intimité et le recueillement de chacun.

Je travaille en gardant une distance respectueuse, grâce à l’utilisation d’un objectif à longue focale qui permet de capturer les instants clés sans m’immiscer dans votre intimité. J’utilise également un boîtier silencieux et m’appuie sur la lumière naturelle des lieux (pas de flash).

 

Mon rôle est d’observer attentivement, sans jamais imposer une prise de vue ou interférer dans les gestes, les expressions ou les moments de recueillement. Mon objectif est d’offrir des images authentiques et spontanées, dans lesquelles chacun se sent libre et respecté, sans sensation d’intrusion.

 

Dans le respect du deuil de chacun et pour garantir la confidentialité des familles, aucune photo permettant d’identifier les personnes présentes n’est partagée sur ce site ou les réseaux sociaux.

 

* C’est la perte de ma mère qui m’a orientée vers la photographie funéraire.

Photographe depuis plusieurs années, je suis spécialisée dans les portraits et les moments clés de la vie de famille, animée par un profond respect pour l’humain.

 

À la perte de ma mère, j’ai été plongée dans un tourbillon d’émotions et de formalités, concentrée sur l’organisation d’une cérémonie digne d’elle. Le jour des obsèques, j’avais la sensation d’évoluer dans une réalité floue, où les visages et les détails m’échappaient. J’étais là, mais sans vraiment y être.

 

Entourée de mes proches, nous avons adressé à ma mère un dernier adieu, empli d’amour et de solidarité. Malheureusement, je n’ai aucune image pour immortaliser cette communion et le souvenir que j’en garde risque, avec le temps, de s’estomper. Aujourd’hui, avec le recul et l’apaisement, j’aurais souhaité pouvoir revisiter ces instants avec plus de sérénité et partager quelques photos avec mes enfants, trop jeunes pour être présents aux funérailles.

* Tarifs

Prestation 2 heures environ - 300€

• Prise de vue couvrant la cérémonie funéraire et l'inhumation.

• Livraison de l'intégralité des photos sur une galerie privée (environ 100 photos) et d'un diaporama avec fond musical.

 

La prestation est extensible en fonction des besoins

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